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maritime : A Rouen, le navire de travail NP 613 entre en Seine

Le NP 613 rejoint la flotte HAROPA PORT ! A la pointe de la modernité, ce navire multifonctions flambant neuf vient remplacer la Bigue Brotonne. Destiné aux opérations de nivelage et de levage, il offre une plus grande polyvalence d’action et des performances améliorées. Il est conçu pour fonctionner avec du bio-carburant, permettant de réduire l’empreinte carbone des activités portuaires.

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Le nouveau navire de nivelage et de levage de la flotte HAROPA PORT en essai au Havre. - Enlarge image, modal window
©HAROPA PORT / Nautilus

Après de premiers essais et une prise en main à son arrivée au Havre, le NP 613 regagnera Rouen le jeudi 23 janvier. Conçu par Neptune Marine et construit à Hardinxveld-Giessendam aux Pays-Bas, le nouveau navire mesure 27 m de long pour 13 m de large. Il offre une surface de travail de 173 m² avec une charge admissible de 8,5 t au mètre carré. Ce bateau dit « de service » est équipé de deux grues pour le levage - notamment des embâcles et des charges - et d’une barre de nivelage de 11 m pour les opérations d’accompagnement du dragage. Cette barre sera bientôt remplacée par une autre, plus performante, de 13 m.

Un outil neuf à la pointe des technologies du moment

La nouvelle unité vient remplacer la Bigue Brotonne dont les performances ne donnaient plus satisfaction. Concrètement, il s’agit d’un engin qui assure à la fois les fonctions de ponton de levage et de nivelage grâce à un système de barre à injection d'eau et d'air. Lors des opérations de dragage du chenal, les dragues aspiratrices creusent des sillons au fond de l’eau. On observe alors une succession de creux et de bosses. Le niveleur permet d’aplanir ces creux et ces bosses et de garantir ainsi le meilleur tirant d’eau possible pour les navires qui empruntent le chenal.

Plus réactif et moderne que la Bigue Brotonne, le NP 613 offre une efficacité accrue au travail de dragage puisqu’il a la capacité d’opérer dans l’estuaire aval de la Seine, là où les caractéristiques de la Bigue ne lui permettaient pas d’aller.