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L’entreprise TERELIAN, mandataire, et son co-traitant, la société SDI, doivent dans un premier temps, déployer une campagne de détection pyrotechnique sur l’emprise des futurs ouvrages.
Cette étape est cruciale : l’histoire du Havre, bombardé lors de la Seconde guerre mondiale, impose une vérification minutieuse pour localiser et neutraliser d’éventuels engins explosifs. Cette détection s’effectue par repérage électromagnétique et, si nécessaire, par intervention de scaphandriers. Les objets identifiés comme dangereux sont sécurisés par les services de déminage de l’Etat.
Ces travaux, qui comprennent également l’enlèvement des encombrants sur site, sont essentiels pour garantir la sécurité du chantier. Ils s’étendront sur une période estimée de 6 mois.
Ce nouveau chantier s’inscrit dans la dynamique des travaux préparatoires engagés par HAROPA PORT début 2024 dans le cadre des mesures environnementales. Le port a, par exemple, installé des bouées équipées d’hydrophones immergés pour caractériser le bruit sous-marin pendant la durée du chantier.
L’accès fluvial à Port 2000 représente un enjeu majeur pour la réalisation d’un corridor logistique décarboné sur l’axe Seine. La chatière supprimera les ruptures de charge, fluidifiera le trafic et augmentera significativement le transport de conteneurs par voie fluviale au départ et à l’arrivée du Havre.
Elle témoigne de la volonté de HAROPA PORT de faire du transport fluvial un pilier de la chaîne logistique de demain.
Pour rappel : le projet consiste à créer un chenal de 100 m de large, protégé par une digue de 1 800 mètres de long, entre les avant-ports du port historique et de Port 2000. Ce passage permettra une connexion directe entre Port 2000 et le bassin de la Seine pour les bateaux fluviaux (automoteurs et convois poussés).
Pour suivre les avancées du projet, rendez-vous sur le site dédié : accès fluvial Port 2000.
Le projet, d’un montant total de 197 M€, bénéficie d’un financement réparti comme suit : 86,05 M€ par la Région Normandie, 23,6 M€ par l’État, 11 M€ par l’Union Européenne (via le Mécanisme pour l’interconnexion en Europe) et 76,35 M€ par HAROPA PORT.