Transition écologique et énergétique : Des pratiques écologiques pour préserver la biodiversité sur les sites portuaires

Zéro pesticide

L’utilisation de méthodes de désherbage chimique, néfastes pour la biodiversité et la qualité de l’eau, a été complètement abandonnée. À leur place, des solutions alternatives ont été adoptées, parmi lesquelles :

• le désherbage préventif (paillage, plantes couvre-sol) ;
• l’entretien mécanique et thermique.

À titre d’exemple : À Bonneuil-sur-Marne et Gennevilliers, le mulching et le recyclage des déchets verts en paillage permettent d’entretenir durablement les espaces verts. 
À Rouen et au Havre, la réduction du nombre de fauches laisse la végétation naturelle se développer, tandis que la fenaison offre du foin aux agriculteurs locaux.

Un entretien adapté aux cycles naturels

Une gestion différenciée des espaces verts, repose sur une planification tenant compte des cycles biologiques de la faune et de la flore. Les interventions, telles que la tonte et l'élagage, sont ajustées pour respecter les périodes sensibles.

Par exemple, la fauche tardive, mise en œuvre sur de nombreux sites, permet de préserver les écosystèmes. De plus, la fréquence des tontes varie en fonction de l’usage et du niveau de fréquentation des espaces.

Lutter contre les espèces exotiques envahissantes

Les espèces exotiques envahissantes constituent une menace majeure pour la biodiversité (deuxième cause mondiale de déclin de la biodiversité, après la destruction des habitats). Dans les ports, plusieurs espèces envahissantes ont été identifiées, parmi lesquelles la Renouée du Japon, le Robinier faux-acacia, le Buddleia de David et la Balsamine de l’Himalaya.

Sur les sites de Gennevilliers, Bonneuil-sur-Marne et Bruyères-sur-Oise, HAROPA PORT a mis en place des protocoles spécifiques pour contrôler leur propagation.

Au Havre, sur les sites de Aizier, Moulineaux - Grand-Couronne ou encore à Limay, l’éco-pâturage offre une solution naturelle et efficace : moutons d’Ouessant, bovins de race bretonne Pie Noire, bœufs de race Aubrac, chèvres des fossés, brebis solognotes… broutent ainsi la végétation pour maintenir des milieux ouverts en évitant les interventions mécaniques.

En adoptant ces pratiques écologiques, HAROPA PORT s’inscrit dans une démarche de corridor vert, conciliant activités économiques et préservation de la biodiversité.