Innovation : DrakHAR se déploie à Rouen

Les nouvelles exigences règlementaires liées à la collecte des déchets des navires et au Guichet unique maritime et portuaire impliquent une connectivité croissante des systèmes informatiques entre ports et acteurs portuaires. Pour relever ces défis et s’adapter à ce nouvel environnement digital, le port de Rouen met en place un nouveau PCS (Port Community System) : dès le mois de novembre, DrakHAR prendra donc la relève de l’emblématique OpenRive.

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©HAROPA PORT / Patrick Boulen

Avec la mise en œuvre de son nouveau PCS DrakHAR à Rouen, HAROPA PORT franchit une étape supplémentaire dans la modernisation de ses systèmes d'information portuaires au service de ses clients et usagers, et poursuit sa transition numérique.


Un outil de pointe au service des utilisateurs


Ce nouveau Port Community System a commencé à se déployer à Rouen début 2023 avec la mise en œuvre du module de gestion des déchets navires. 
Depuis le 21 septembre, la gestion des droits de port est désormais intégrée au logiciel. Fin novembre, le module de gestion des escales sera opérationnel.

DrakHAR est un PCS dernière génération qui utilise les nouvelles technologies et les innovations issues de la blockchain, de l’IoT et du big data pour permettre à tous les opérateurs portuaires de mieux maîtriser et piloter leur chaîne logistique (gains de fluidité et de traçabilité).

L’innovation au cœur de la stratégie de HAROPA PORT

Cet outil, développé en interne par les équipes de HAROPA PORT, est le fruit d’un travail collaboratif entre la capitainerie de Rouen, l'UPR - Union portuaire rouennaise, l'USAAR - Union Syndicale de l’Armement et des Agents de Rouen - et l'éditeur de logiciels SOGET.

Les équipes travaillent déjà à l’intégration de nouvelles fonctionnalités :

  • les données environnementales (météo notamment) ; 
  • un module de suivi des opérations liées au flot ;
  • la gestion des matières dangereuses TIMAD.

A terme, la technologie avancée de ce PCS sera étendue au Havre (horizon 2025) et pourrait arriver à Paris afin d’optimiser la gestion des escales fluviales franciliennes.