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Plusieurs trafics sur le premier semestre 2022 apparaissent en net progression par rapport à la même époque l'année dernière. C'est le cas notamment pour :
> maritime : 42,08 Mt de marchandises (+ 2 Mt) ;
> vracs liquides : + 14,5 % (+ 2,62 Mt) en lien avec le redémarrage de la raffinerie de Gonfreville. Ceci impliquant quelques variations ;
⇒ le trafic de pétrole brut : + 65,8 %,
⇒ le trafic de produits raffinés : -17,1 %,
⇒ le trafic de produits chimiques à +19 ,9 %,
⇒ le trafic d’hydrocarbures gazeux à – 26,6 %.
> conteneurs : stable avec 1,485 MEVP (+ 2 % sur l’inland) ; la part de marché progresse légèrement dans un contexte de baisse globale du trafic conteneur sur le Range Nord.
> véhicules de fret du ferry : + 26 % ;
> passagers : + 24 % ;
> vracs solides : - 4,2 %, malgré une dynamique positive sur le segment des céréales (+2 %) avec une campagne 2022-2023 estimée aussi bonne que 2021-2022 ;
> agrégats à destination du marché de la construction accuse une baisse : -22 % soit -260 kt à fin juin mais en hausse (+ 8 %) sur la moyenne et reste sur les plus hauts historiques portés par la dynamique des travaux. Ce fléchissement s’explique par la météo dégradée des premiers mois de l’année qui a eu un impact sur les chantiers et les conditions logistiques des matériaux ;
> Roro : - 19,4 %, mais il gagne 10 points de variation en juin.
La guerre en Ukraine impacte considérablement les échanges de produits agricoles dans le monde. Notamment l’exportation de blé, de maïs et d’oléagineux qui sont principalement exportés par voie maritime, entraînant le blocage des stocks dans les ports de la mer Noire et entravant également les prochaines récoltes.
Cette situation met cependant en exergue la place essentielle qu’occupe la France dans l’approvisionnement de blé et d’orge de pays structurellement importateurs et ouvre ainsi de nouvelles opportunités de marchés.
Des investissements majeurs sur l’axe Seine se poursuivent. Ainsi, la société suisse TiL filiale de l’armateur MSC s'est engagée à investir 700 millions d'euros pour tripler la capacité des terminaux à conteneurs TPO / TNMSC qu'elle exploite au port du Havre avec la création de plus de 1000 emplois d'ici 2028.