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Publié le - Mis à jour le
Le site de La Douillère, situé sur la commune de Arelaune-en-Seine, comprenait un ancien casier de dépôt de sédiments de dragage inutilisé depuis 2000. Cet espace était colonisé par des milieux hétérogènes : une roselière avec odonates et amphibiens (dont la Rainette verte) et des oiseaux.
Afin de favoriser le développement de la faune et de la flore caractéristique des milieux aquatiques et humides, notamment à l’est du site, HAROPA PORT a entrepris des travaux de restauration écologique.
Désormais, en plus de la roselière, le site abrite un réseau de mares et des îlots pour le Petit Gravelot, une espèce d’oiseau protégée. Une espèce végétale patrimoniale très rare en Normandie a également été identifiée : la Vulpie ciliée. Les aménagements réalisés devraient permettre de pérenniser la plante sur site.
Les espèces exotiques envahissantes, comme le Buddleia de David et la Vergerette de Sumatra, ont été exportées en centre spécialisé afin de permettre à une végétation plus locale de se développer.
La création d’un belvédère, accessible depuis le chemin de halage, permet d’observer l’ensemble du site réaménagé.
Coût des travaux : 20 M€ HT dont 18 M€ dans le cadre du CPIER 2015/2022.
Ce projet s’inscrit aux mesures environnementales du programme des accès maritimes de Rouen. Mais, au-delà de démarches ciblées telles que celle-ci, le port a défini une stratégie biodiversité à l’échelle de l’axe Seine en mettant en place un schéma directeur d’un patrimoine naturel (SDPN). Objectif : disposer d’une vision globale et partagée afin de renforcer son action en matière de gestion et de préservation des espaces naturels et de restauration des écosystèmes sur les territoires.
Le saviez-vous ? Depuis 2014, près de 300 ha d'espaces naturels sur le domaine HAROPA PORT ont bénéficié d'une restauration écologique.