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Publié le - Mis à jour le
HAROPA PORT dispose en Ile-de-France d’un véritable maillage portuaire métropolitain avec plusieurs dizaines de ports urbains qui constituent des linéaires de quais dédiés à la logistique et trois plateformes multimodales reliées à ces ports (Bonneuil-sur-Marne, Limay-Porcheville et Gennevilliers ) qui sont des atouts essentiels pour le report des marchandises vers le fleuve.
Cette configuration permet de répondre à l’ensemble des besoins des acteurs du Grand Paris : massifier les flux, traiter les marchandises et assurer leur livraison finale jusqu’au cœur de ville.
Par ailleurs, la loi climat et la mise en place des zones à faibles émissions mobilité (ZFE-m) impactent les activités économiques des métropoles notamment l’immobilier dédié à la logistique.
Aussi, HAROPA PORT travaille à la relocalisation et au développement de sites logistiques à proximité des ZFE-m pour favoriser le report modal et proposer des sites avec un embranchement fer/fleuve mais aussi, pour développer des alternatives au mode de transport routier pour les livraisons intramuros.
La plateforme de Gennevilliers, située à 7 km de Paris aux carrefours des autoroutes (A86, A15, A1, A14), est un atout important pour répondre aux enjeux écologiques et économiques de la région et de la métropole.
La décision de mise en œuvre de la plateforme Port Seine-Métropole Ouest (PSMO) s’inscrit également dans cette dynamique. Porté par HAROPA PORT, il s’agit d’un projet de plateforme multimodale (eau, fer, route) qui permettra d’accompagner le développement de l’Ile-de-France et des Yvelines. Située à l’ouest de l’agglomération parisienne, elle est destinée au transport de matériaux de construction, bruts ou préfabriqués.
HAROPA PORT accompagne l’essor du Grand Paris en consolidant et en pérennisant la présence des activités du BTP, et notamment des centrales à béton prêt à l’emploi, en bord à voie d’eau en Métropole.
Le transport fluvial dispose de nombreux atouts pour la logistique urbaine. Ce mode de transport permet en effet d’acheminer de grandes quantités de marchandises, en toute sécurité tout en réduisant au maximum les nuisances pour les riverains et l’environnement (congestion routière, pollution atmosphérique, bruit…).
La Seine est un vecteur de développement durable pour les déblais de chantier du Grand Paris. Ils ont vu leurs tonnages fluviaux se développer significativement en 2020 grâce aux expéditions du Grand Paris Express vers les carrières en Normandie : plus de 5,2 millions de tonnes en 2020 ce qui constitue un record historique sur 20 ans.
Le fluvial en chiffres
1 barge fluviale peut transporter 5 000 tonnes de marchandises, soit 250 camions en moins sur la route
1 barge fluviale c’est 5 fois moins d’émission de CO2 émises que par voie routière
La Seine est navigable 7 jours/7 – 24h/24 et peut absorber 3 à 4 fois plus de trafic
Les écluses le long de la Seine sont ouvertes 364 jours par an
En juin 2018, la Métropole du Grand Paris adopte le pacte pour une logistique métropolitaine avec pour objectif : apporter des réponses concrètes et opérationnelles aux problématiques de congestion et de pollution en métropole.
Douze mesures prioritaires ont ainsi été proposées pour contribuer à une logistique durable des marchandises. Elles s’articulent autour de quatre axes principaux parmi lesquels l’optimisation des flux et des livraisons grâce au développement du transport fluvial et à l’amélioration des conditions d’accès à celui-ci.
La Métropole du Grand Paris, HAROPA PORT et Voies navigables de France ont donc réalisé un guide sur la logistique métropolitaine à destination de l’ensemble des acteurs économiques, des citoyens et des élus, qui a pour
objet :
Dès les premières réflexions sur le Grand Paris, le transport est apparu comme un levier majeur dans la construction d’une nouvelle métropole. Chaque jour, 8,5 millions de voyageurs empruntent les transports en commun en Île-de-France. Afin de répondre à la forte augmentation du trafic (+21 % en 10 ans), le projet du Grand Paris Express, un nouveau métro automatique, voit le jour. Il doit proposer quatre nouvelles lignes autour de Paris (en rocade) et le prolongement de la ligne 14 (au nord et au sud) avec une mise en service entre 2020 et 2030.
Le chantier du Grand Paris Express va générer d’importantes quantités de déblais (45 millions de tonnes) et nécessiter des approvisionnements en matériaux de construction, voussoirs pour la réalisation des tunnels, rails et traverses.
Face à cette ampleur, la Société du Grand Paris (SGP) s’est associée à la Ville de Paris, Voies navigables de France (VNF) et HAROPA PORT afin de réduire l’impact des travaux sur les riverains et l’environnement grâce à l’utilisation des infrastructures fluviales. Une volonté qui permettra également de limiter la congestion routière dans Paris.
On estime à au moins 8 millions de tonnes les volumes de déblais susceptibles d’être évacués par la voie d’eau, soit l’équivalent de 400 000 camions.
Le Grand Paris Express en chiffres
200 km de lignes automatiques
4 nouvelles lignes (15, 16, 17 et 18) et le prolongement de la ligne 14
68 gares dont 80 % interconnectées au réseau existant
7 centres d’exploitation
A l’heure où le transport maritime représente 90% des échanges mondiaux, le Grand Paris doit bénéficier d’une ouverture sur la mer.
A l’instar des grandes « villes monde » reliées à leur fleuve, HAROPA PORT est le grand port fluvio-maritime de Paris et la Seine son axe nourricier.
Inscrire HAROPA PORT comme porte d’entrée et de sortie du Grand Paris doit ainsi permettre de capter de nouveaux trafics vers l’Ile-de-France et de relocaliser des flux logistiques. Aujourd’hui sur 100 conteneurs destinés à l’Ile-de-France, près de la moitié transitent par les ports du Nord de l’Europe et redescendent par la route, au détriment de l’emploi et de l’environnement de la Vallée de la Seine.